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Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini]

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Elladan Peredhel
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Elladan Peredhel

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MessageSujet: Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini] Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini] Icon_minitimeJeu 4 Juin - 17:20


   
Elladan Peredhel

   
I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness


   
Nom : Peredhel
   Prénom : Elladan
   Âge : 425ans
   Race : Semi-elfe
   Métier : Héritier d'Isildur / Aventurier / Messager à ses heures
   Orientation sexuelle : Hétérosexuel
   En couple? : non
   Avatar : Eoin Macken
   Code règlement : spaguettis bolognese

   
Caractère
Volontaire et sérieux lorsqu'il lui est confié une mission, une missive, ou encore lorsque se présente au loin l'écho d'un combat à venir, l'elfe sait aussi être un incorrigible garnement, oubliant les siècles de vie qu'il traine derrière lui, lorsqu'il ne voit aucun intérêt à demeurer sérieux. Avide d'expériences et de découvertes, vous ne le retrouverez cependant jamais penché sur un bouquin, ou à moins de 500mètres de la bibliothèque la plus proche. A dire vrai, la meilleure chance de le trouver est de chercher une salle d'armes ou des orcs. Car si l'elfe sait se montrer professionnel, modéré et rationnel en de nombreuses circonstances, il ne faut pas tenter de le retenir lorsqu'il a décidé de réduire à néant un groupe d'orcs. Qu'il s'en sorte indemne ou blessé, parfois gravement, le principal pour lui est que ces créatures ne puisse jamais empiéter sur les terres des elfes, voire des humains, et il n'est jamais contre débarrasser les terres de ses voisins nains de cette menace. Élevé dans une cité frontière entre les trois territoires, il ne porte aucune animosité envers les nains et les humains, quoique sa confiance en ces derniers soit fort relative.
Malgré ses excès de zèle et son occasionnel manque total de maturité, il est désormais l'unique héritier de la cité d'Isildur, ce qui inquiète autant les conseillers de son père que cela le rebute. Certes, lorsque cette tâche lui incombera, il l'acceptera, mais il n'est pas franchement pressé que cela arrive.


Relativement grand, à l'instar de ses congénères, il possède les cheveux bruns, laissés lâches dans son dos et rarement coiffés "à l'elfique" ainsi que les yeux bruns. Semi-elfe, il tient de ses ancêtres humains de n'être pas tout à fait aussi élancé qu'un elfe "standard" quoiqu'il n'ai jamais eu à prouver son appartenance aux "oreilles pointues" comme les surnomment les hommes. Il tient également de son coté humain une légère pilosité dont, loin de la renier, il s’accommode parfaitement, considérant que sa différence est ce qui fait sa force.
Question vestimentaire, il est rare, si ce n'est quasi impossible, de le croiser arborant les tuniques de la cité de son père, passant sa vie en armure, épée au coté et arc à l'épaule. Il trouve en effet parfaitement stupide de devoir perdre le temps de changer de tenue lorsqu'il est besoin immédiat de chevaucher ou combattre, et il n'est même pas question de lui demander de le faire habillé d'habits "civils". D'un autre coté, vu les coups réguliers qu'il reçoit au combat, l'armure n'est sans doute pas une mauvaise idée.
   

   
Histoire

   Je suis né au sein de la cité d'Isildur, refuge presque oublié situé à la frontière des territoires des hommes, des nains et des elfes, cité cosmopolite où se croisent chacune de ces races dans une certaine harmonie. Cela fait plus de 400années à présent que je foule la terre de ce monde, et mes premières années sont loin derrière moi à présent. J'en garde cependant une trace hétérogène, tantôt heureuse, tantôt difficile. Je suis le fils du Seigneur Aredhel, protecteur et gardien de la cité d'Isildur, dont l'amour pour son peuple n'a d'égal que l'amour de son peuple à son égard. Quand à ma mère, tout ce que je parviens à extirper de mon père à son sujet est son humanité, et son regard, dont, parait-il, j'aurai hérité. Ne l'ayant jamais connue, morte qu'elle est en me donnant la vie, je ne saurai confirmer cette déclaration, mais ne l'infirmerai guère non plus.
Mon père m'aimait, et je l'aimais, cependant, il éprouvait toutes les difficultés du monde à supporter à ses cotés la présence de l'enfant né du décès de la femme qu'il chérissait plus que tout au monde, aussi ai-je davantage été élevé par ma tante, sa sœur, que par lui même au court des premières années de ma vie. Enfant espiègle et insouciant, causant bien des ennuis à mes proches comme à de parfaits inconnus, passé maitre dans l'art du camouflage et de la patience, capable de demeurer des heures dans un silence et une immobilité parfaits dans l'unique but de piéger une personne ou une autre, j'ai cependant toujours eu pour cet homme impérieux survolant, du balcon de ses appartements, la cité de son regard protecteur, un profond respect que je n'ai jamais su m'expliquer. Il était à mes yeux davantage un prince qu'un père, et, malgré que je sois pleinement conscient dès mon plus jeune age du lien qui nous unissait, j'ai eu énormément de difficulté à m'attacher à cet elfe comme à un parent, considérant ma tante davantage comme ma famille que lui.

Mon père, cet absent dont je voudrais tant qu'il partage ma vie, mes joies et mes peines, ses rires et ses pleurs.

Lorsque j’atteignis l'age de 30ans, on me mit ma première lame entre les mains, et, élève maladroit mais consciencieux, j'appris bientôt à m'en servir au maximum de mes capacités, faisant de mon épée le prolongement de mon bras, une partie intégrante de mon anatomie. Mon maitre d'armes observait mes progrès satisfait, les soldats que je provoquaient en duel durant des heures, gagnant et perdant mes combats tour à tour, m'encourageant à m'améliorer chaque jour, me parlant de milles et unes merveilles de ce monde, malgré les batailles auxquelles ils avaient à faire face. Et de loin, mon père m'observait, silencieux, grande instance décidant de mon parcours sans qu'une réelle interaction ne se fasse entre nous.

Mon père, ce fantôme, observateur silencieux de la vie à laquelle il ne souhaite pas se lier.

A mes 50ans, c'est l'arc dont l'on m'offrit de m'apprendre l'art si subtile. Malgré le calme et la précision dont j'ai appris à me munir grâce à l'apprentissage des lames, j'ai cassé quelques cordes et perdu de nombreuses flèches avant de parvenir à un résultat. Il m'était en effet difficile de rester concentré, suffisamment heureux d'avoir atteint une cible, recherchant une approbation là où elle ne se trouvait pas - car quel meilleur maitre d'armes pour moi que le meilleur archer de la cité, mon père? - pour rater la suivante, trop occupé à chercher une trace d'admiration sur le visage si fermé, le regard si ailleurs, l'homme si absent. S'il ne souhaitait pas avoir le moindre contact avec moi, pourquoi ne pas m'avoir confié à un autre maitre, aussi capable que lui de m'apprendre tout ce qu'il y a à savoir du tir à l'arc?

Mon père, ce maitre, qui m'a appris tout ce qu'il savait en oubliant le principal, l'amour d'un père.

Ma vie prit un autre tournant alors que je n'avais pas 90ans. En effet, participant à une chasse à l'orc endiablée - à dire vrai, presque tournée en pari entre les elfes de notre patrouille - je ne comprit pas ce qui m'arrivait lorsque la pointe d'une lance transperça mon armure, m'atteignant dans le dos. Je me souviens du sol se rapprochant à vive allure comme je me trouvais désarçonné de ma monture, de la douleur insoutenable de la pointe déchirant mon corps de part en part...Je me réveillais finalement dans ma chambre, la respiration sifflante et une douleur ténue parcourant mon corps, incapable de me souvenir des derniers évènements. Ce n'est cependant pas la raison pour laquelle cette journée reste gravée en moi, après ces décennies de blessures plus graves les unes que les autres. Ce jour là, c'est mon père que je trouvais assis à mon chevet, les traits tendues, le regard inquiet, et j’appris plus tard qu'il ne m'avait pas plus quitté qu'il n'avait autorisé quiconque à entrer durant les trois jours qu'on duré mon coma.

Mon père, cet homme, trop fort pour laisser mourir son fils au prix de quelque faiblesse.

J'obtenais enfin son attention! Quoique le revers de la médaille arriva bien assez vite à mon gout. En effet, obtenir d'un elfe seigneur l'attention d'un père coute de devoir se comporter en fils de Seigneur, et je me mettais à être bien content de pouvoir sortir en plein air. Avide de se rattraper de ces premières années perdues, comme, ayant cru me perdre ce jour-là, mon père s'était mis en tête de ne plus gâcher le temps qu'il nous restait, il en arrivait à un point tel qu'il en devenait étouffant, à la limite de l'invivable. Cependant, ayant tenté par tous les moyens d'attirer son attention durant 90ans, ce n'était pas dix ans plus tard que j'allais me plaindre d'y être parvenu, aussi prenais-je mon mal en patience, lui laissant le temps d'apprendre à être un père, tandis que j'apprenais à être un fils.
Pour mon malheur, ce fut l'année de mon centième anniversaire que mon père eut l'idée d'une fête visant à le fêter... et ce fut à cette fête que s'invita Dame Elenor, fille de je-ne-sais-quel seigneur elfique d'une cité perdue en pleine forêt du nord...

Mon père, ce cœur qui réapprend à aimer, ce cœur que je ne veux pas partager.

Je n'avais pas 120ans lorsque mon père se remaria avec cette femme, cette elfe de bonne famille qui m’insupportais autant que je lui insupportais. 150 à peine lorsque naquit mon demi-frère, Iselin, la principale menace à la relation que je parvenais tout juste à maintenir avec mon père, comme le fait de ne pas supporter la présence de sa nouvelle femme n'aidait déjà pas en cela. Cependant, j'eus le plaisir de constater que le Seigneur Aredhel avait appris de ses erreurs passées, et n'oublia pas son ainé, rendant parfois électrique l'ambiance de son couple comme, de plus, malin plaisir me prenait de me montrer particulièrement inspiré de tours pas toujours intelligents lorsque cette Elenor passait dans les environs. Fils tendus, seaux en équilibre et autres amusements faciles à mettre en place firent bientôt leur apparition, bien que ce petit imbécile de Iselin soit toujours prêt à me faire châtier par mon père. MON, oui, car jamais je ne tolèrerais suffisamment cet elfe de malheur pour le considérer comme le fils de mon père, tout juste un bâtard ayant droit de séjour dans notre cité.

Mon père, le seul et unique, je n'ai qu'un père, il n'a qu'un fils.

Deux siècles déjà, un demi-siècle à supporter cet illuminé de Iselin. Cela a été trop pour moi, j'ai pris mon cheval, mon arc et mon épée. Je suis parti, besoin d'espace, sentir le vent dans mes cheveux, combattre ce que je veux où je veux sans restrictions ni instructions. Durant vingt-cinq ans j'ai chevauché, des terres des nains à celles des hommes, mettant de coté ma vie d'elfe comme j'avais besoin de me retrouver seul avec moi même, et apprendre davantage sur cette moitié de moi dont je ne connaissait rien : l'humanité. Ce que j'en ai découvert? Les rôdeurs, ces hommes des plaines inquiétant les villageois, sont des humains les plus loyaux, et leurs principes sont les plus solides. Les gens des campagnes, pauvres hères aux vies si dures, sont d'une générosité et d'une compassion sans faille. Les gens des villes, j'ai appris à les éviter, rien de bon n'est récupérable de ces personnes.
Cependant, lorsque la guerre a fait rage, que les nains, oubliant toute alliance, se sont terrés dans leurs mines plutôt que de porter assistance à leur proches voisins, les ayant pourtant maintes fois aidés par le passé, je suis revenu prêter main forte aux miens, et ne les ai depuis plus jamais quitté. Cependant, depuis mon retour, je garde bien souvent au visage ce peu de barbe, signe d'humanité comme les elfes de pure race en sont totalement dépourvus, comme pour marquer ma différence, mon appartenance à ce peuple que les miens jugent trop facilement inférieur, en dépit du fait que je suis et reste le fils de mon père elfe. J'attends avec impatience le jour où ma chère et tendre belle mère tombera dans quelque embuscade, car il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine, et je doute fort que l'amour règne encore dans le palais de mon père. Quand à son fils, je suis parvenu à convaincre mon père de l'intérêt des patrouilles pour son apprentissage des armes, étant de toute façon passé par là également.

Mon père, cette folie, doux poison issu d'une rose si belle qu'on ne peut que s'y piquer le doigt.

350ans, et toutes mes dents. Mon père me plaça un temps à la tête de l'armée de notre cité, mais ce poste, pourtant de prestige, ne fut pas pour me plaire. Nombre de ces soldats sont des amis de longue date, nombre d'entre eux m'ont appris à me battre, m'ont enseigné leurs stratégie. Comment me permettre de me croire capable de leur donner des ordres avec pour seul mérite celui d'être le fils de leur Seigneur? Certes, je n'aime pas être commandé, et je n'hésite jamais à aller contre un commandant dont je juge les demandes inappropriées à la situation, cependant, je préfère suggérer que commander, et obtenir que réclamer, appréciant, de plus, parfaitement de combattre en solitaire, sans même prévenir la garde de mon absence. Je m'apprêtais à repartir sur les chemins, donc, quand mon frère en décidé autrement et alors que je marchais d'un bon pas dans un couloir, je sentis la morsure de sa maudite dague me traverser le dos, et ses maudits yeux bleus me transpercer alors que je chutais au sol. J'en serais certainement mort aujourd'hui si ma tante ne m'avait pas trouvé et soigné, passant des jours et des semaines à m'aider à lutter non seulement contre l'infection mais également le poison. Suite à cet "incident", mon père décida d'exiler mon demi-frère hors des murs de sa cité, le déshéritant et s'attirant les foudres de son épouse par la même occasion. Je restais plusieurs mois encore dans cette cité où j'avais grandi avant de reprendre ma route, cette fois avec la bénédiction de mon père. Si je voyage toujours autant, je ne reste désormais guère plus de quelques mois sans revenir dans ma cité natale, sachant envoyer quelque missive pour donner de mes nouvelles.

Mon père, cette compréhension que je ne lui connaissait pas. Le redécouvrir 425ans après notre rencontre, c'est chose faite.


   
crackle bones



   

   
Derrière l'écran
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   Prénom : dans vos rêves
   Fréquence de connexion : trop souvent
   Inventé ou scénario : scénario
   Commentaires :  chloro
   
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MessageSujet: Re: Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini] Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini] Icon_minitimeJeu 11 Juin - 19:35


Elladan Peredhel ~ Voyageur dans l'âme [fini] Excited-baby
C'est la validation !


Et te voilà validé, félicitations Elladan !

  Mais avant de te lancer dans notre aventure, rends toi ici pour faire tes demandes de liens, de rps ainsi que tes lettres. Tu pourras, dès cela fait, entrer dans l'aventure et rp !

  Si tu as une question, n'hésite pas à la poster ici, tout le monde se fera une joie de te répondre. Si tu es absent(e) quelques temps, dis le ici.

  Voilà, tout est dit. Alors, bonne aventure !

 
Leana pour le staff des Contrées Oubliées.

(c)Val pour CO
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