Les trucs à savoir

Caractère

Mon caractère? Je peux être a la fois ombre et lumière, bien qu'il vaut mieux croiser mon coté plaisantin et racoleur, à la limite de la décence parfois, que mon coté froid, vengeur et sournois. En effet, mon épée ne fait allégeance qu'a celui que je trouve servir au mieux mes intérêts du moment, ou bien qui est de la plus sympathique compagnie qu'il me soit proposée, mais je suis capable de retourner ma veste d'un simple regard en arrière. Une parole de travers, ou un geste à mon encontre, et rajoutez le pirate à la liste de vos ennemis. J'ai également le sens de la débrouillardise, et possède l'art du mensonge comme seuls les Drows - sales sorciers infects - le possèdent, ma "profession" m'ayant appris à le perfectionner pour m'en sortir. Je peux d'ailleurs me vanter que le nombre des personnes étant parvenus à me doubler se compte sur les doigts d'une main.

Prêt à tout pour ma famille et mon équipage, j'ai parfois tendance à en effrayer certains par ma façon de faire naviguer mon navire, mais s'il nous arrive parfois de nous trouver pris en pleine tempête, nous en ressortons toujours entiers, moyennant quelques réparations sur la coque ou les mats du navire. Je sais pouvoir compter sur mon équipage autant qu'ils savent pouvoir compter sur moi, et à vrai dire, ce sont les seules personnes pour lesquelles je pourrai être pris en faute de mal placer ma confiance. Qui sait, un jour, je me retrouverait peut-être seul sur un ilot avec pour seule compagnie mon pistolet et une seule balle, mais ce n'est pas encore d'actualité, alors, pourquoi chercher des loups où il n'y en a pas?

Biographie

J'ai grandi au sein de la cité de Reniar, fils de l'un des notables les plus respectés et les plus craints de la cité, proche du pouvoir de cette cité capitale de l'ensemble de notre monde. Ma mère ne m'a pour ainsi dire jamais élevé, préférant me confier à d'autres, domestiques, servantes, qui firent le travail mieux qu'elle ne l'aurait jamais fait. Quand j'en eu l'age, mon père voulu m'inculquer tout ce que j'avais à savoir pour suivre son chemin et prendre sa suite un jour. Seulement, j'avais beau n'avoir que treize ans, j'avais bien d'autres idées en tête. Des idées de liberté qu'il n'a jamais pu comprendre et ne comprendra jamais. J'ai vu la mer un jour, et j'en suis tombé amoureux au premier instant.

J'avais 14ans quand j'ai fugué pour de bon, rejoignant Voronwë et son port, où les plus beaux navires du monde font escale, et j'ai tôt fait de m'embarquer à bord de l'un d'entre eux. Mes premières années de marin, c'est en temps que mousse que je les ai passées, passant plus de temps à observer les planches du pont que la mer par dessus la balustre.
Deux ans passèrent ainsi avant que je ne rencontre la femme de ma vie, ma Mary, et qu'elle ne me convainque de mettre temporairement pied à terre. Fou amoureux que j'étais, je l'épousais la même année, découvrant peu de temps après que son précédent mari et sa violence avait laissé plus de trace en elle qu'elle n'avais d'abord bien voulu le penser, ou me le faire croire. J'avais donc à peine 17ans que je me retrouvais père, moi qui pensais passer ma vie à écumer les mers. Plan légèrement raté, mais bon, on prend le destin comme il vient, à ce qu'on dit.
Et comme si un gosse n'avait pas suffit à me coincer à terre - non mais je l'aime comme un taré ma gamine, même si, contrairement à elle, je sais ne pas être son père, ça reste moi qui l'ai élevée, ça m'est amplement suffisant -, elle n'avait que trois ans que naissait son cadet.
Et sincèrement, si observer la mer depuis la fenêtre de la maison où nous étions installés commençait sincèrement à ne plus être assez pour moi, son appel devenait de plus en plus irrésistible au fil des mois et des années, pour eux trois, j'aurai pu demeurer à terre. Peut-être aurai-je du. Mais la réapparition d'un vieil ami bien décidé à me renvoyer sur les flots a joué la suite de l'histoire. Et c'est d'abord à deux que nous nous sommes emparés de l'un des plus beaux navires du port, ou le Dark Shadows, et nous avons disparu en mer six mois durant, autant par besoin de liberté que pour échapper aux poursuites des soldats. Emmener ma femme et mes enfants m'a d'abord semblé impossible, même si cette séparation a été un déchirement pour moi, déchirement tel qu'il n'a pas fallu six mois pour que nous ne réapparaissions un beau matin et qu'après une prise de bec bien sentie, j'entraine tout le monde sur les flots. Si je ne me suis jamais senti lié à aucun seigneur, et que j'avais obtenu mon navire par des moyens dignes d'un pirate, je ne me suis pas toujours considéré comme tel.
Au fil des années, en revanche. Si notre équipage a toujours gardé un certain niveau de crédibilité, ne tombant jamais dans ces préjugés faisant les équipages crasseux pouilleux à moitié découpés de partout et sans aucun sens moral qui composent en général les équipages pirates, nous nous sommes lancés dans le pillage de navires marchands, en effet. Pirates, nous le sommes devenus, petit à petit, et si nous avons connu de belles années tout ce qu'il y a de plus fructueuses à faire sombrer des navires de la couronne avant de se partager un butin parfois très conséquent, nous en avons également découvert les mauvais cotés. La concurrence entre les pirates est rude, et certains n'hésitent pas à jouer de commérages auprès des autorités de certaines cités pour que leurs rivaux libèrent la place. Quand on ne trouve pas le moyen de nous arraisonner nous-mêmes.

Il y a six années de cela, nous étions justement en train d'aborder un navire que nous avions repéré depuis quelques jours déjà quand on nous signala la présence d'un autre navire pirate à quelques encablures de là. Bien entendu, il décida de se payer la part du lion dans notre abordage, et le combat qui suivit ne confronta pas seulement les officiers à notre équipage, mais également aux pirates d'en face. Trois camps se battant pour le même terrain, c'est pas évident à suivre. Et si nous parvenions à garder notre navire intact, les morts pouvaient se compter parmi les trois navires... Ma femme étant du lot. Ce maudit pirate en rajouta une couche en enlevant mon fils au court de la même bataille, et ce sont quatre années de ma vie que je passais à le traquer, refusant d'écouter les conseils avisés de mon équipage qui me sommait de garder la tête froide pour mieux réfléchir à où je pourrais le trouver. Entre la perte de ma femme et la disparition de mon fils, je n'étais plus que l'ombre de moi-même, capable même d'envoyer balader ma propre fille si elle osait venir m'adresser la parole. L'équipage a pas mal changé d'ailleurs, au cours de cette période, comme certains ont su se prendre pour dit le "si tu veux partir, y a la planche". Enfin, presque deux ans déjà que je suis parvenu à le retrouver, prenant plaisir à transpercer de mon épée ce sale pirate qui a su briser ma vie, et tout irait dans le meilleur des mondes ou presque si je n’étais pas presque forcé de ligoter mon fils à bord pour qu'il y reste. Il ne me supporte pas, et je vous parle même pas de Leana, ma nouvelle compagne ... S'il avait des pistolets à la place des yeux, on serait morts tous les deux depuis longtemps déjà... Mais qu'est-ce qui lui est arrivé durant ces quatre années?!

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